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Les Chroniques de Pez
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  • Ma passion de la lecture, à travers mes avis livresques, l'échange avec les maisons d'éditions et les auteurs. Ma passion de l'écriture avec La Vie de Pez, les ateliers d'écritures. Ma passion de la danse avec ma chaîne Youtube DancePez.
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14 juillet 2016

La rousse qui croyait au père Noël de Suzanne Marty

La rousse qui croyait au père Noël

de Suzanne Marty

 

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L’auteur : Après des études économiques et commerciales, Suzanne Marty travaille pendant quelques années en grand magasin avant de rejoindre le monde du spectacle. Comédienne pour le cinéma et la télévision, Suzanne s'intéresse également à l'écriture littéraire et scénaristique ainsi qu’à la réalisation de films. La rousse qui croyait au père Noël est son premier roman.

La maison d’éditions : Auto-édition       

                                       Publié en Octobre 2014 puis en Septembre 2015 avec une nouvelle couverture

                                        Nombre de pages : 132

 

 

Résumé :

 Flamme est apprentie comédienne et célibataire. Le 1er janvier, elle se pose un ultimatum : si elle n’a pas obtenu un seul rôle payé ou rencontré l'amour avec un grand A avant son anniversaire, elle abandonne la course aux rêves. Car est-il raisonnable à 39 ans de croire encore au père Noël ?

 

Mon avis :

Tout d’abord, je remercie l’auteur de m’avoir confié son livre pour en faire une critique. Voici son blog : http://www.suzannemarty.fr/

Je suis très heureuse d’avoir découvert la plume de Suzanne Marty et d’avoir connu l’histoire de Flamme.

En effet, cette jeune femme, car non nous ne dirons pas son âge, est très rigolote et nous emporte dans une histoire vraiment sympathique.

On retrouve dans l’histoire de Flamme une véritable leçon de vie : ne rien laisser tomber !

Et l’auteure redonne alors de l’espoir par son récit, bien que rocambolesque, elle nous montre que lorsqu’on veut, on peut !

J’ai été tout d’abord conquise par le livre. Le format, ni trop grand, ni trop petit est très agréable en mains. D’autant plus que le livre est souple, ce que j’aime. La couverture est très jolie et fait rêver. Toutes ces couleurs qui se mélangent me font penser à tous les souhaits de Flamme qu’elle regarde, étant l’incarnation de la mère Noël car finalement si elle réussit tout ce qu’elle souhaite, c’est seulement grâce à sa volonté de fer.

En bref, Suzanne Marty emporte dans son roman sans difficulté car légèreté et humour sont au rendez-vous et font tout son charme.

L’histoire de Flamme ne se termine pas avec ce roman, et j’ai donc très hâte de retrouver la suite de ses aventures dans un prochain livre.

Une très belle découverte, un bon moment de lecture et une très belle réussite de l’auteure !

 

Ma note est donc un « B » car j’ai beaucoup apprécié ma lecture, c’est un petit roman en toute simplicité, qui éprend le lecteur dans une histoire pleine de fraîcheur et permet un moment calme de détente rempli d’humour.

 

Extrait :

« Dans six mois, j’aurais quarante ans. Enfin il paraît. C’est en tout cas ce que prétendent ma mère et l’état civil. Pour ma part, je trouve cela surréaliste. C’est bien simple, je n’y crois pas. Les magazines féminins – qui affichent en permanence des donzelles de quinze à dix-sept ans dans leurs pages – regorgent d’articles nous incitant à « aimer » notre âge, à le clamer haut et fort « Oui, j’ai quarante ou cinquante berges. Et j’en suis fière ! » Mon cul oui ! »

 

Interview de l’auteur :

 

Tout d'abord, souhaitez-vous nous en dire plus sur votre vie personnelle? Quel travail exercez-vous ? Et ainsi, comment vous est venue la passion pour l'écriture, l'envie d'écrire un roman ?

« Ma vie personnelle n’est pas très intéressante aussi je préfère ne rien en dire pour éviter que le lecteur ne zappe immédiatement vers un autre blog J

Professionnellement, je suis comédienne pour le cinéma et la télé. Vous pouvez me voir brièvement dans le film « Chocolat » de Roschdy Zem en tant que Mme Gémier, la femme du directeur du théâtre.

Ma passion pour l’écriture est peut-être venue de celle pour la lecture. À force de lire des romans – et j’en ai beaucoup lus entre 10 et 30 ans – un jour vers 20 ans je me suis dit :

« Tiens, j’aimerais bien écrire un livre ! » Et puis cette idée m’est sortie de l’esprit pendant plus de 10 ans. »

 

Aimez-vous un style particulier de lecture ?

« J’aime lire et de tout, même si je lis moins qu’avant par manque de temps. J’apprécie plus particulièrement les romans écrits à la première personne, c’est pourquoi j’ai écrit «La rousse» de cette façon. Je lis actuellement Mange, prie, aime d’Elizabeth Gilbert, écrit aussi à la première personne, et c’est un livre qui me touche beaucoup. »

 

D'où vous est venue l'inspiration pour votre premier roman ? Peut-on trouver des éléments autobiographiques dans le récit de vie de Flamme ?

« Le premier chapitre de mon roman m’est venu lors d’un voyage en train. Je lisais Lunar

Park de Bret Easton Ellis pour passer le temps. Les personnages étaient tous riches et blasés alors que j’étais engluée dans des difficultés professionnelles sans fin et pourtant pleine de rêves. J’ai posé le livre, passablement déprimée, et je me suis demandé si j’aurais jamais quelque chose d’intéressant à raconter à de futurs lecteurs. J’étais en train de broyer du noir quand les premiers paragraphes de « La rousse » ont défilé dans ma tête sans crier gare. Je me suis dépêchée de les noter dans mon agenda pour ne pas les oublier, mais ce premier chapitre était gravé dans ma mémoire et je m’en souvenais très bien plusieurs jours après.

Alors oui, il y a des éléments autobiographiques dans l’histoire de Flamme, surtout dans le premier quart du roman. »

 

En combien de temps avez-vous aboutit à votre roman final ? Quelle est l'histoire de l'édition de votre roman ?

« Le premier chapitre m’est venu le 30 décembre 2007 et j’ai publié la première édition de La rousse qui croyait au père Noël le 1er octobre 2014 : la gestation a donc été longuette…

Comme tout aspirant écrivain j’ai commencé par envoyer mon manuscrit à des éditeurs,

2 notamment de comédies. Il a tourné pendant 18 mois de maison d’édition en maison d’édition et j’ai même obtenu quelques réponses personnalisées encourageantes. Entre temps j’avais découvert l’autoédition et, fin 2013, j’ai décidé de prendre en main le destin de mon roman. Après des débuts laborieux et chaotiques, j’ai sorti la version définitive du texte à l’automne 2014 puis une deuxième édition en septembre 2015 avec une nouvelle couverture. »

 

Vous avez comme projet l'écriture d'un second tome de l'histoire de notre petite rousse ?

Avez-vous d'autres projets d'écriture également ?

« Je suis en train de travailler sur le deuxième tome de La rousse qui croyait au père Noël, qui devrait sortir courant 2017. J’en parlerai sur les réseaux sociaux quand il sera plus avancé.

J’ai aussi trois ou quatre projets de courts-métrages. »

 

Aimez-vous être dans une ambiance particulière pour écrire ? Avez-vous des petites manies, habitudes ?

« J’ai besoin d’être dans le plus grand calme pour écrire, avec mon ordinateur, mes petits carnets de notes remplis au fur et à mesure de l’inspiration et… un grand verre d’eau. »

 

Souhaitez-vous laisser une petite note pour les futurs lecteurs ? Une citation ou quoique ce soit que vous avez envie de rajouter ? :)

« Je vous encourage à lire des livres d’auteurs indépendants, dits aussi autoédités. J’en ai découverts de très bons – personnels, originaux, inspirants - dans tous les genres. Vous trouverez par exemple des idées de lecture en suivant les blogs qui arborent le badge « Je lis des autoédités » ou sur Twitter en consultant le hashtag #JeudiAutoEdition.

Bonnes lectures à tous, merci à Pez d’avoir chroniqué mon premier roman autoédité. J

N’hésitez pas à me retrouver sur les réseaux sociaux. À bientôt ! »

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