La Carte du Temps de Félix J.Palma

La Carte du Temps. Félix J.Palma, 2008

Carte d’identité du livre :

-Auteur : Félix J.Palma, écrivain espagnol. Il a été salué par la critique comme étant l’un des plus originaux et brillants écrivains actuels.

-Date de sortie en Espagne : 2008

-Titre original : El Mapa del Tiempo

-Edition de traduction : Robert Laffon

-Traductrice : Marianne Million

-Date de sortie en version française : 2011

-Edition que je possède : Pocket

-Nombre de pages : 730

-Prix : Grand Prix du roman Ateno de Séville

*Ce roman est le premier de Palma à être traduit en français.*

*Ce roman est le premier tome de la Trilogie Victorienne de Palma. Le second tome étant El Mapo del Cielo, mais qui n’a jamais été publié en version française malheureusement…*

Résumé de la quatrième de couverture :

« Londres, 1896. Il n’y a pas que dans l’imagination de l’écrivain H.G. Wells que l’on peut voyager dans le temps. Avec ses séjours en l’an 2000, l’agence Murray fait un tabac… Révolution ou canular ? Andrew Harrington y voit la possibilité de revenir huit ans en arrière et de sauver sa bien-aimée, assassinée par Jack l’Eventreur. D’autres, comme Wells lui-même, n’y croient guère. Le temps va toutefois lui jouer des tours, ainsi qu’à ses confrères Henry James et Bram Stoker… A quelques paradoxes près ! »

Critiques :

« Du gros calibre. Pour un grand huit littéraire époustouflant d’érudition et de loufoquerie. »

Le Nouvel Observateur

« Une romance scientifique jubilatoire. »

24 Heures (Suisse)

Résumé personnel :

Vous rêvez de voyager à travers le temps ?

Alors ce livre est fait pour vous !

Vous allez pouvoir partir à l’aventure avec nos protagonistes.

Vous explorerez tout d’abord le passé avec le jeune Andrew Harrigton.

Ce héros fera tout pour accomplir un geste des plus romantique : sauver sa bien-aimée.

Vous découvrirez l’an 2000.

Vous voyagerez grâce au Chronotilus de l’entreprise Murray.

Vous assisterez à une passion amoureuse entre le sauveur de l’humanité de 2000 et une jeune femme qui rêve de liberté à l’époque victorienne.

Vous découvrirez l’auteur initial de tous ces voyages dans le temps : M.Wells.

Vous entrerez dans sa vie en traversant les siècles et en voyageant par l’esprit.

Ce roman réserve un vrai voyage à travers le temps rempli de rebondissements et de surprises.

Qui n’a jamais rêvé de voyager dans le temps pour réparer ses erreurs ?

Le jeune Andrew Harrigton se morfond depuis 8 ans d’avoir perdue la femme pour qui il vivait.

Il ne cesse de culpabiliser et ne souhaite qu’une chose : se tuer pour se retrouver à ses côtés. Son cousin Charles Winslow ne le laissera pas faire.

Il le convainc qu’il peut la ramener à la vie grâce aux voyages dans le temps.

En effet, Gillian Murray a découvert une quatrième dimension qui permet d’accéder au futur. Son agence fait voyager le monde victorien jusqu’en l’an 2000 où les Hommes sont en guerre contre des automates.

Cependant, seul l’écrivain H.G.Wells auteur de La Machine à explorer le temps, peut se transporter à travers les siècles grâce à son invention.

Claire Haggerty, elle, rêve d’aller dans le futur car son époque ne lui correspond pas.

Elle rencontre le beau Derek Shackleton, sauveur de l’humanité de 2000 lors d’une expédition effectuée à l’agence Murray, voyageant par le Chronotilus.

Frappés par la foudre, les deux protagonistes vont vivre une histoire passionnée à travers le temps, chacun dans leur siècle respectif.

Enfin, l’auteur Wells va se rendre compte qu’il doit traverser dans le temps pour accomplir son destin et faire découvrir à l’humanité le voyage temporel par la force de l’esprit.

Ces personnages vont s’entremêler, se croiser.

Leur destin vont s’entrochoquer pour former une histoire inattendue qui fera voyager dans l’espace.

Mon avis :

Ce roman m’a tout d’abord plu par la narration de l’auteur peu commune.

Nous pouvons, en tant que lecteur, le sentir très proche de nous.

L’idée de voyager dans le temps est un sujet que j’affectionne beaucoup.

Ce fut une réelle surprise de découvrir tout autre chose que ce à quoi je m’attendais.

J’ai été, cependant, parfois ennuyée par quelques passages longs du livre.

Il fallait alors s’accrocher et rester concentrée.

L’auteur avait tendance à s’éloigner de l’histoire principale pour narrer sur des personnages secondaires.

Si bien que je ne savais plus où en était le sujet principal du livre à certains moments.

Toutefois, ce flou qui m’a atteins, peut, en réalité, être une intention de l’écrivain.

Il mène en bateau ses lecteurs de début jusqu’à la fin du roman.

J’ai donc beaucoup appréciée sa subtilité dans sa tromperie par rapport aux voyages dans le temps et sa manière de semer le doute pour les lecteurs.

Malgré les langueurs du roman, la poursuite de la lecture en valait la peine.

En effet, lorsque l’action était là, il m’était impossible d’arrêter de lire.

Ce roman mélange le côté science-fiction au réalisme, mais cela il faut le lire pour le comprendre.

L’auteur fait part d’un grand romantisme qui égaye son livre et qui nous emporte dans un tourbillon de sentiments passionnés.

Les histoires de chaque personnage sont prenantes et donnent vraiment envie d’en savoir plus sur chacun d’entre eux.

Ma note sera « B » car j’ai beaucoup apprécié ma lecture mais je n’ai pas eu un coup de cœur.

               Nota Bene : Je suis bien déçue que le second tome ne soit pas traduit en français car cela aurait pu être vraiment intéressant.

Peut-être que je me risquerais à l’acheter en espagnol, mais avant ça, il faut que j’améliore mon niveau !!

~Extrait~

« Il survint alors une chose que Tremanquai décrivit d’une voix tremblante et incrédule, comme si ses paroles lui semblaient incroyables, bien qu’elles sortent de se propre bouche. L’air se brisa. Il ne savait pas mieux l’expliquer. C’était comme arracher un morceau de papier peint sur le mur, dit-il, et découvrir le mur qui se trouvait en dessous. La différence était qu’au-dessous il n’y avait pas un mur, mais un autre monde. Un monde qu’au début, en raison de sa position, l’explorateur ne put observer, mais d’où il émanait un pâle reflet qui éclairait l’obscurité environnante. 

[...]

Cependant, pour Tremanquai, le monde tel qu’il le connaissait avait changé. Il comprit qu’il ne lui restait que deux options. L’un consistait à observer son monde, qu’il avait toujours considéré comme unique, comme l’un des nombreux mondes qui existaient et semblaient se superposer les uns aux autres à l’instar des pages d’un livre, de sorte qu’il suffisait de plonger un poignard dans la tranche pour fabriquer un passage qui les traverserait tous. L’autre option était plus simple : devenir fou. »