Le collier volé de Carol Higgings Clark
Le collier volé, Carol Higgings Clark, 2005
Carte d’identité du livre :
-Auteur : La mère de Carol Higgings Clark lui a transmis la noirceur de l’imagination, le talent d’écrire et le don du succès… Carol Higgings Clark occupe désormais une place de choix parmi les reines du suspense. Après Pas de veine et Chute libre, elle nous entraîne sous le soleil de Hawaï dans un savant cocktail de frisson et d’humour.
-Date de sortie en Amérique : 2005
-Edition originale : BURNED
-Traducteur : Michel Ganstel
-Date de sortie en version française : 2005
-Edition: Albin Michel
-Nombre de pages : 328
Résumé de la quatrième de couverture :
«Sur la plage de Waikiki, l'océan rejette le corps de la journaliste Dorinda Dawes. Venue rejoindre sa meilleure amie pour enterrer sa vie de jeune fille, la détective Regan Reilly renonce vite à ses vacances paradisiaques pour mener l'enquête. S'agit-il d'un accident ? Et sinon, qui avait intérêt à se débarrasser de Dorinda, parmi les ennemis que lui avait valus sa plume acerbe ? Pourquoi arborait-elle un collier volé trente ans auparavant au Musée d'Honolulu ? À Regan de trouver les réponses avant qu'il ne soit trop tard... »
Résumé personnel :
Partir en voyage à Hawaï, quoi de plus idéal ?
Lorsqu’il n’y a plus le choix à cause des intempéries, autant rejoindre son amie vers le Soleil !
Cependant, si les vacances n’étaient pas si reposantes que ça ?
Farniente au Soleil, ce sera pour une autre fois !
Une enquête est à résoudre… !
Hawaï, l’endroit rêvé pour se faire dorer la pilule comme il se doit !
C’est sans compter qu’un drame se produise…
Une jeune femme est retrouvée morte dans l’Océan un collier de lei autour du cou, d’une valeur inestimable et qui avait disparu depuis bien longtemps. Comment cela est-il alors possible ?
Entre révélations et destins entrecoupés des personnages, l’enquêtrice Regan Reilly va trouver le coupable menant son enquête en toute subtilité.
Mon avis :
Tout d’abord, un petit mot pour dire que cette lecture entre dans le cadre du challenge 2016 qui consiste à lire un (ou deux) livres dans le mois selon un thème imposé. Le mois de mars étant celui des fleurs, j’ai choisi ce roman par sa couverture avec de belles fleurs et avec l’atmosphère de l’histoire se trouvant dans Hawaï.
Dure, dure lecture…
J’ai lu les 100 premières pages sans vraiment réussir à accrocher. Mais, une enquête policière, j’aime toujours ça, alors je voulais aller plus loin ! Un désastre.
J’ai lu à travers les lignes. Difficile à dire pourquoi, mais je n’ai vraiment pas réussi à rentrer dans l’histoire.
Peut-être est-ce à cause des longues descriptions des personnages que je trouvais inutiles et qui, en plus, se mélangeaient.
Je ne savais plus quel personnage était qui et comme je n’arrivais pas à adhérer à l’histoire c’était encore pire.
J’ai trouvé ça tellement plat que je me suis ennuyée, je n’ai pas trouvé matière à être surprise ou envoûtée par l’enquête policière et j’en fus bien déçue car ça aurait pu être intéressant.
J’ai eu un moment d’espoir où je trouvais que c’était plus fluide à lire. Et puis finalement…non. Je n’ai pas tenu.
De plus, je me suis rendue compte assez facilement qui était le coupable, donc c’est décevant lorsqu’on a envie d’être carrément surprise par ce qui défile sous nos yeux…
J’aurais préféré plus de suspense. L’histoire était trop molle et il n’y avait aucune adrénaline quant à l’enquête et la poursuite/découverte des événements.
Tout était très simple à mon goût alors que, paradoxalement, les descriptions m’embrouillaient.
Bref, je ne peux pas dire que j’ai envie de lire les autres livres de cette auteure pour l’instant.
Ma note sera donc un « D » car je n’ai pas aimé ma lecture, je me suis ennuyée, je n’ai pas trouvé ce que j’attendais d’un roman policier, surtout d’une auteure aussi renommée…
~Extrait~
« Au Waikiki Waters, Will Brown tua le temps pendant la soirée en s’occupant de la paperasse. Il appela plusieurs fois la chambre de Kit et de Regan pour vois si elles étaient rentrées. Chaque fois, faute de réponse, il alla faire un tour à la réception. La douzième fois, il les vit enfin descendre de voiture et se précipita au-devant d’elles.
–Bonsoir, mesdemoiselles !
-Bonsoir, Will, répondit Kit. Vous faites des heures supplémentaires.
-Pas de pitié pour les directeurs, répondit-il en riant. Nous avons eu une rude journée, comme vous le savez. Cela me ferait plaisir de vous offrir un verre.
-Je suis assez fatiguée…, commença Regan.
-Il faut absolument que je vous parle, l’interrompit Will en baissant la voix. Pour une question professionnelle.
Vpyant sa mine anxieuse, Regan se laissa convaincre.
-D’accord, mais pas trop longtemps.
-Ah ! C’est gentil ! dit-il avec un enthousiasme excessif.
Il est décidément sur les nerfs, pensa Regan. »