Le livre du Voyage de Bernard Werber
Le Livre du Voyage de Bernard Werber, 1997
Carte d’identité du livre :
-Auteur : Né en 1961 à Toulouse, Bernard Werber a publié sa première nouvelle dans un fanzine à l’âge de 14 ans. Après avoir été pendant dix ans journaliste scientifique dans les plus grands news magazines français, il se consacre à l’écriture romanesque. Dès son premier livre, Les Fourmis, ce jeune écrivain s’est imposé comme un maître original d’un nouveau style de littérature, à cheval entre la saga d’aventures, le roman fantastique et le conte philosophique.
-Date de sortie : 1997
-Editions première : Albin Michel
-Edition que je possède : Le livre de Poche
-Nombre de pages : 161
Résumé de la quatrième de couverture :
« Ah, enfin tu me prends dans tes mains !
Ah, enfin tu lis ma quatrième de couverture !
Tu ne peux pas savoir comme j’attendais cet instant.
J’avais si peur que tu passes sans me voir.
J’avais si peur que tu rates cette expérience que nous ne pouvons vivre qu’ensemble.
Toi lecteur, humain, vivant.
Et moi le livre, objet, inerte, mais qui peux te faire décoller pour le grand, le plus simple, le plus extraordinaire des voyages. »
Résumé personnel :
Imaginez, vous pouvez à présent partir pour un long voyage sans bouger de votre place. Un beau voyage qui vous emmènera loin dans vos pensées…
Ce livre a la capacité de vous emmenez où il le souhaite, il suffit juste de le suivre…
*Attention aux Spoils*
Le Livre du Voyage est un livre qui n’est pas n’importe quoi. Il peut faire voyager son lecteur à travers la lecture. Quoi de mieux pour un livre ? S’adressant directement au lecteur. Un voyage avec un grand V va être entrepris…
Mon avis :
Ayant lu La trilogie des Fourmis de Werber et ayant eu un total coup de cœur pour cette trilogie, j’étais très curieuse de découvrir un autre de ses livres.
Et bien, j’ai été quelque peu déçue…
Tout d’abord j’ai été très surprise lorsque j’ai entamé le livre de découvrir qu’il me parlait !
Ceci est, je trouve, une très bonne idée pour se sentir vraiment concerné par la suite. Et ce n’est rien de le dire.
En effet, le livre s’adresse directement à son lecteur en employant le « tu ». Ce qui n’est pas commun.
Puis, le livre met dans une ambiance, dès les premières pages, assez agréable, qui détend même. Le lecteur part alors dans un voyage mystérieux aux premiers abords avec son livre. C’est donc un voyage spirituel qui s’annonce. J’ai adoré ce début, je n’en avais jamais vu de tel auparavant.
Nous partons, le livre et son lecteur pour redécouvrir les fondements d’une vie si je puis dire en s’interrogeant sur ce qui est le vrai « moi ». L’idée est intéressante, et je me suis bien laissée prendre au jeu au début en imaginant ce que le livre me disait de faire.
Cependant, je me suis vite lassée.
Pourtant le livre n’est pas long du tout, mais j’ai trouvé que c’était trop rébarbatif.
Je n’ai pas réussis à me laisser être emportée par le voyage lorsque ça commençait à être tout pareil…
Puis, j’ai trouvé un côté un peu trop moralisateur qui ne me plais pas trop.
Je suis donc mitigée car j’adore le principe du livre qui s’adresse directement à son lecteur pour partir pour un voyage spirituel, mais je me suis ennuyée car c’était trop plat. Ce qui est bien dommage.
Le coup de cœur de la saga des Fourmis est loin d’être là…
Ma note sera donc « C » car j’ai aimé l’idée du livre qui est, à avouer, très bonne, mais mal exploitée selon moi
Nota Bene : Ma prochaine lecture de Bernard Werber sera les Les Thanatonautes.
~Extrait~
« Dis-lui la vérité.
Dis-lui que tu n’as pas besoin de drogue.
Dis-lui que ta drogue c’est moi,
« Le Livre du Voyage », et que je te suffis.
[…]
Dis-lui que les livres ont la puissance que leur accorde leur lecteur et que celle-ci peut être sans fin.»