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Les Chroniques de Pez
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  • Ma passion de la lecture, à travers mes avis livresques, l'échange avec les maisons d'éditions et les auteurs. Ma passion de l'écriture avec La Vie de Pez, les ateliers d'écritures. Ma passion de la danse avec ma chaîne Youtube DancePez.
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26 novembre 2015

Je suis mort hier de Patrick Jaulent

Je suis mort hier de Patrick Jaulent

 

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L’auteur : Docteur en électronique, diplômé d’une université américaine, enseignant, consultant et conférencier international, auteur de plusieurs ouvrages de référence, Patrick Jaulent est un expert en stratégie et en cyber-sécurité. Il a longtemps demeuré aux Etats-Unis où les personnages de Je suis mort hier évoluent dans une écriture influencée par sa passion et la sagesse du Taekwondo.

[Avec la participation de Christine Carron]

 

La maison d’éditions : Editions Auteurs d’Aujourd’hui

                                            Publié le 24 Septembre 2015

                                           Nombre de pages : 125

 

« Patrick Jaulent propose là un roman où, après sa lecture, vous ne regarderez plus votre monde de la même façon. Son Tic-Tac vous invitera à dresser le bilan de votre vie et à reconsidérer votre manière de poursuivre votre voyage sur terre. »

 

 

Résumé :

 

Imaginez... On vous annonce qu'il vous reste seulement vingt-quatre heures à vivre sur cette terre. Vous êtes un privilégié aussi, ces dernières vingt-quatre heures vous sont offertes comme une option possible de rachat. En cas de réussite, vous poursuivrez votre vie dans un autre univers, sinon vous serez désintégré sauf si le malin vous joue un tour. Et si c'était vrai ?

 

Au crépuscule de votre vie, quel regard porterez-vous sur les vestiges de votre passé, vos actes manqués, vos amours déchus, vos regrets amers, vos réussites factices et vos succès éphémères ? L'illusion de la richesse d'une vie qui se fissure au fur et à mesure de l'inexorable écoulement du temps qu'il vous reste à vivre sur cette terre. Qu'aimeriez-vous que l'on retienne de vous ?

 

Au-delà des croyances personnelles, cette histoire sonne le glas de votre possible réveil, avant qu'il ne soit trop tard. Entendez-vous votre horloge ? Tic-Tac, Tic-Tac... Tic-Tac, Tic-Tac... C'est le temps qui passe... Non, c'est la mort qui approche. Alors vivez comme si vous alliez mourir demain et apprenez comme si vous alliez vivre pour l'éternité.

 

 

 

 

Mon avis :

Je remercie Patrick Jaulent pour l'envoie de son livre. Ici la page facebook consacrée au roman : https://www.facebook.com/Je-suis-mort-hier-1669542269934315/?fref=ts

Tout d’abord, c’est le synopsis de ce livre qui m’a vraiment attiré.

En effet, ce genre de résumé… une chance dans la mort ? , question qui ne laisse pas indifférent.

Tout comme le roman entier qui ne laisse pas sans remarque à la fin de sa lecture.

Et puis rien qu’avec ce résumé, on peut sentir une pointe de réflexion derrière ce livre et s’attendre non pas à une romance à l’eau de rose mais quelque chose de plus poussé.

Je n’ai donc pas été déçue à ma lecture !

 

Dans un premier temps, c’est la présentation du livre qui m’a intrigué.

La couverture avec toutes ces horloges et cet homme flouté donnent déjà l’atmosphère du livre : quelque peu oppressant et non sans raison : le temps.

Puis, les pages ont une écriture espacée qui donne un effet fluide et agréable à la lecture, qui plus est se rajoute avec la plume de l’auteur non difficile à lire et coulant.

 

La présentation des personnages est également une bonne accroche car ils sont tous d’un caractère ingrat, ce qui ne donne presque pas envie de les connaître, et particulièrement l’auteur principal ! L’auteur nous fait part alors dès les premières pages d’un anti-héros… ! Cependant, par la suite on se rend compte que notre protagoniste n’est pas si mauvais. C’est donc, certes, une entrée en matière surprenante mais sympathique.

 

Le roman ne s’attarde pas tellement sur les personnages, ils restent encore une fois dans le flou, sans grande description. Il n’y a presque aucune retranscription des sentiments ce qui les rend dur à cerner.

 

En outre, j'ai vite accroché au roman en me posant des questions sur la trame du livre, sur les événements, à savoir si tout ce qui se passait était réel dans le monde du personnage ou qu’un simple rêve…

 

J'ai donc beaucoup aimé cette conception de la mort qui fait clairement réfléchir sur le temps.

Tout au long du roman, des questionnements s’imposent et non pas sur le livre mais bien sur nous-même en tant que lecteur.

C’est donc à la fois gênant mais intéressant de se faire surprendre par des mots qui remettent en cause presque une façon de vivre ou même de penser.

A travers ce livre on peut ainsi voir une petite voire plusieurs morales de la vie selon sa compréhension du livre et selon où on se place dans le Temps et l’Espace.

 

L’auteur n’étant pas un romancier, on peut retrouver sa connaissance scientifique dans beaucoup de passages et dans sa façon d’écrire. Ce qui donne une autre vision de la lecture qui n’est pas seulement un divertissement mais aussi un appel à la réflexion comme ici.

 

J’ai donc beaucoup apprécié le fait de faire réfléchir le lecteur à travers un récit simple et plaisant.

Je ne peux vous en dire plus sur l’histoire étant donné que le résumé est assez explicite et que l’histoire se résume, selon moi, en une globalité et donc, comme je ne cesse de vous le dire en réflexion.

 

Et maintenant que ma lecture est finie, je vais donc éviter de « Perdre mon temps »…

 

 

C’est avec un « A +» que je note ce livre car j’ai adoré cette lecture qui fut très touchante et très intense au niveau de la pensée.

 

PS : Le livre a été publié le jour de ma date d'anniversaire. Coïncidence ? Je ne crois pas aux coïncidences ! Ce livre est une revelation pour moi...

 

Extrait :

 

« Et vous lecteur, n’avez-vous pas imaginé, rêvé et, parfois même planifié votre fin sur terre ou celle d’un proche ?

Êtes-vous certain qu’il n’y a pas un dispatcheur qui vous attend dans le SAS ?

Et si c’était vos dernières vingt-quatre heures sur terre, feriez-vous ce que vous vous apprêtez à faire aujourd’hui ? »

 

« On devrait vivre sa vie à l’envers… Commencer par mourir, ça éliminerait ce traumatisme qui nous suit tout notre vie. Se réveiller dans un hospice, puis se faire expulser pour bonne santé. Travailler, jusqu’à devenir assez jeune pour profiter de la vie. Faire la fête, aller au lycée, au collège. Puis devenir bébé. Passer neuf mois tranquille à flotter. Et pour finir…quitter ce monde dans un orgasme. »

 

 

Interview de l’auteur :

 

Comment avez-vous eu l'idée d'écrire sur un thème tel que la mort votre livre ?

 

« Invité le 12 juin 2005, à une remise de diplômes à Stanford University en tant qu’ancien étudiant. J’avais l’espoir de rencontrer Steve Jobs. Après son discours d’ouverture dont une partie est en introduction du livre, j’ai eu l’honneur d’échanger pendant quelques heures avec lui. Il venait d’apprendre qu’il avait une forme de cancer sans espoir. Il se posa alors la question suivante « Si aujourd’hui était l’ultime journée de ma vie, est-ce que j’aurais envie de faire ce que je m’apprête à réaliser dans le temps présent ! » Cette question est l’idée de « Je suis mort hier » »

 

Cette conception de la mort exposée dans votre roman est-elle l'image que vous vous en faite ?

 

« Mon esprit scientifique me laisse supposer que les univers parallèles existent. Aussi ai-je imaginé que notre court passage sur terre est un examen de passage pour un voyage beaucoup plus long au sein de la galaxie. Mais, car il y a souvent un « mais », la poursuite de ce voyage n’est pas pour tous. Seules certaines âmes « saines » appelées « privilégiées » le pourront. Donc à notre naissance sur terre, point de départ de notre voyage cosmique aucune âme n'est parfaite ou mauvaise. Commence alors notre apprentissage du « bien » et du « mal » avec toute son ambivalence. Si nous sommes privilégié, à la sortie du « SAS » l’âme d’un être cher disparu viendra nous chercher. Ayant plus d’années derrière moi que devant moi sur cette terre (statiquement parlant), j’aime penser que cela se passera ainsi. La condition est donc : « Suis-Je un privilégié ? »

 

 

Aviez-vous souhaité faire passer un message ou des messages à travers votre récit ?

 

« En effet, il y a plusieurs messages que je souhaiterai faire (Re) passer. Mais le plus important est la réponse apportée par Steve Jobs à la question posée en introduction. « Ayez faim. Soyez fou » pour ne rien regretter… »

 

Avez-vous peur de mourir ?

 

« Non je n'ai pas peur de la mort - juste peur de souffrir et " emmerder le monde"... »

 

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Commentaires
A
J'ai adoré ce résumé si proche du livre et qui remet bien en evidence les intentions de l'auteur positiver la mort entre autre !<br /> <br /> Pour moi ce livre différent ,extraordinaire m'a beaucoup aidée dans l'acceptation de deuils que je refusais jusqu'à sa lecture !Il est devenu une "sorte de bible".<br /> <br /> Je sais aussi personnellement qu'il a aidé des familles touchées par les tragiques évènements du 13 Novembre 2015!<br /> <br /> Lors de l'interview j'aurais évoqué la possibilité d'un film car un tel roman,doit être connu du grand public ! Et un film serait l'idéal !
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