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Les Chroniques de Pez
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  • Ma passion de la lecture, à travers mes avis livresques, l'échange avec les maisons d'éditions et les auteurs. Ma passion de l'écriture avec La Vie de Pez, les ateliers d'écritures. Ma passion de la danse avec ma chaîne Youtube DancePez.
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24 octobre 2015

La trilogie des Fourmis de Bernard Werber

La saga des Fourmis, Bernard Werber, 1991-1996

 

 

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Voici une synthèse de mes trois lectures. J’ai décidé de les publier en un seul, mais chaque résumé et avis a été fait au préalable au brouillon. Donc, mes avis ont été écrits juste après ma lecture de chaque tome.

 

Les Fourmis, Bernard Werber, 1991

 

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Carte d’identité du livre :

 

-Auteur : Bernard Werber, a fait des études de criminologie et a été journaliste dans le « Nouvel Observateur ». Il excelle alors avec son premier roman Les Fourmis qui est un roman scientifique. Ce fut un grand succès.

 

-Date de sortie : 1991

 

-Edition première : Albin Michel

 

-Edition que je possède : Le Livre de Poche

 

-Nombre de pages : 313 (avec le glossaire)

 

 

 

 

 

 

Résumé de la quatrième de couverture :

 

« Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d’individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires…Ses armes aussi.

 

Terriblement destructrices.

 

Lorsqu’il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu’il va à leur rencontre.

 

A sa suite, nous allons découvrir le monde fascinant de ces « infraterrestres », au fil d’un thriller unique en son genre, où le suspense et le mystère reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses. »

 

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Résumé personnel :

N’avez-vous jamais rêvé de communiquer avec d’autres êtres que les humains ? Comprendre ce que vivent tous les êtres vivants qui vous entourent?

Grâce à Werber, entrez dans l’univers des fourmis et apprenez à les connaître.

Vous allez alors vous rendre compte qu’elles sont bien plus que ce que l’on peut penser.

 

 

Jonathan Wells hérite de son oncle, une belle maison. Cependant, un avertissement lui a été donné : me pas entrer dans la cave. Un jour, le chien de son fils disparaît. Il est retrouvé dans la cave, et a été violement tué ! Quel est donc le terrible secret de l’oncle Edmond Wells?

Une cité vit paisiblement : les ouvrières travaillent, la reine pond, les nourrices s’occupent des larves et tous vivent en harmonie. Cependant, lors d’une expédition, le mâle 327e se retrouve le seul survivant. Il pense immédiatement à une attaque des fourmis naines qui possèdent une arme secrète superpuissante.

La vie des fourmis va alors se transformer en aventure pour découvrir l’arme secrète et aussi, le bout du monde.

 

Deux thrillers qui mélangent deux civilisations qui ne sont finalement, pas si différentes.

 

Mon avis :

 

Tout d’abord, ce livre m’a vraiment intrigué.

Je n’en entendais que des avis positifs et je ne comprenais pas comment un livre pouvait être intéressant tout en parlant des fourmis.

Et bien j’ai compris !

 

J’ai mis du temps à le lire, mais cela était sûrement dû à ma fatigue de la rentrée.

 

Je regrette de ne pas avoir été plus imprégnée par ma lecture car j’ai, du coup, trouvé certains passages longs.

 

Dans l’ensemble, ma lecture m’a vraiment étonnée.

 

La vie des fourmis est romancée de telle façon qu’on s’attache vraiment à cette civilisation.

 

Non seulement Werber nous instruit, mais en plus, il nous donne l’envie de connaître ce petit insecte, qui est si insignifiant dans notre quotidien.

 

Emportée par le thriller qui unit les Hommes et les fourmis, je haletais d’impatience de comprendre l’histoire.

 

J’ai été, à la fin, submergée d’émotions pour ces fourmis.

 

Ce qu’il y a de sûr, c’est que je ne verrais plus ces petites bêtes de la même manière.

 

J’ai hâte de découvrir les deux autres tomes.

 

~Extrait~

 

« Temps : La perception de l’écoulement du temps est très différente chez les humains et chez les fourmis. Pour les humains, le temps est absolu. Périodicité et durée des secondes seront égales, quoi qu’il arrive.

 Chez les fourmis, en revanche, le temps est relatif. Quand il fait chaud, les secondes sont très courtes. Quand il fait froid, elles se tordent et s’allongent à l’infini, jusqu’à la perte de conscience hibernative.

Ce temps élastique leur donne une perception de la vitesse des choses très différente de la nôtre. Pour définir un mouvement, les insectes n’utilisent pas seulement l’espace et la durée, elles ajoutent une troisième dimension : la température.

Edmond Wells,

Encyclopédie du savoir relatif et absolu. »

 

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Le Jour des Fourmis, Bernard Werber, 1992

 

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Carte d’identité du livre :

-Auteur : Bernard Werber, a fait des études de criminologie et a été journaliste dans le « Nouvel Observateur ». Il excelle alors avec son premier roman Les Fourmis qui est un roman scientifique. Ce fut un grand succès

-Date de sortie : 1992

-Edition première : Albin Michel

-Edition que je possède : Le Livre de Poche

-Nombre de pages : 499 (avec le glossaire)

-Prix : Grand Prix des lectrices de « Elle »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résumé de la quatrième de couverture :

« Sommes-nous des dieux ?

Sommes-nous des monstres ?

Pour le savoir, une fourmis a partir à la découverte de notre monde et connaître mille aventures dans notre univers de géants.

Parallèlement, un groupe de scientifiques va, au fil d’un thriller hallucinant, comprendre la richesse et la magie de la civilisation des fourmis, si proche et pourtant si peu connue.

Après le succès international de son premier livre, Les Fourmis, Bernard Werber s’est imposé comme l’inventeur d’un nouveau style de littérature, entre saga d’aventure, roman fantastique et conte philosophie.

Le Jour des Fourmis, traduit en 35 langues, couronné du Grand Prix des lectrices de « Elle », est un vrai livre initiatique qui nous oblige à réfléchir. »

 

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Résumé personnel :

 

Vous vivez dans un monde où les Terriens, les Hommes sont considérés comme les plus puissants. Mais si ce n’était pas ça la vérité ?

D’autres espèces vivent depuis bien plus longtemps sur notre planète : les fourmis, et vous allez enfin pouvoir communiquer avec elles !

Vous allez découvrir le monde sous un point de vue tout nouveau…

 

 

Des meurtres étranges se produisent: Les frères Salta sont morts affichant un visage effaré pourtant aucun trace n’est susceptible de découvrir le meurtrier. D’autres meurtres aussi incroyables que celui-ci vont se produire pour décontenancer le commissaire Méliès.

Du côté des fourmis, une longue croisade va être entreprise afin de tuer tous les Doigts de la Terre qui sont destructeurs des cités.

Elles vont devoir affronter de nombreux obstacles et le parcours sera périlleux.

Est-ce que ces deux histoires ont un lien ?

Est-ce que les Hommes et les fourmis pourront un jour communiquer ?

Qu’est alors devenue la famille Wells, les pompiers, qui sont portés disparus depuis leur entrée dans la cave ?

 

Mon avis :

 

Ayant lu le premier tome de cette trilogie, je me suis vraiment demandée quelle tournure des événements allait nous présenter celui-ci.

Et bien, j’ai vraiment adoré !

Je crois même que je l’ai plus aimé que le premier.

 

Le premier tome m’a permit de partir à la découverte de ce petit insecte qui parait si insignifiant : la fourmi.

Tandis que ce second tome m’a réellement fait entrer dans l’univers des fourmis, leur vie et leurs combats.

 

J’ai été totalement éprise par ces petites bêtes qui ont une civilisation tellement intéressante.

 

De plus, le thriller qui se cache dans ce roman est vraiment…transcendant !

Cela nous donne toujours l’envie d’en savoir plus.

 

Ce roman permet vraiment de se repositionner face à notre vision du monde obstruée par l’anthropocentrisme : le fait que nous pensions que tout tourne seulement autour de l’Homme.

 

Les fourmis sont à présent, pour moi, bien plus que des petits insectes envahisseurs.

Et je crois que la prochaine fois que j’en vois, je ne les tuerais pas pour m’en débarrasser mais je les regarderais attentivement.

 

Ce n’est qu’avec éloge que je peux résumer ce livre, et je commence le troisième tome sans plus attendre !

 

~Extrait~

 

« Le Pr Maximilien MacHarious en était certain, il avait bien entendu un bruit, là, au fond de son lit. Quelque chose l’avait tiré de son sommeil et maintenant il restait là, immobile, les nerfs tendus. Il finit par allumer sa lampe de chevet et se décida à se lever. Aucun doute, la couverture était secouée par de minuscules trépidations.

[…

Si quelqu’un s’était trouvé dans la chambre à ce moment-là, il aurait vu la surface du lit animée comme par une nuit d’amour.

Mais ce n’était pas une nuit d’amour. C’était une nuit de mort. »

 

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La Révolution des Fourmis, Bernard Werber, 1996

 

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Carte d’identité du livre :

-Auteur : Bernard Werber, a fait des études de criminologie et a été journaliste dans le « Nouvel Observateur ». Il excelle alors avec son premier roman Les Fourmis qui est un roman scientifique. Ce fut un grand succès

-Date de sortie : 1996

-Edition première : Albin Michel

-Edition que je possède : Le Livre de Poche

-Nombre de pages : 700

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résumé de la quatrième de couverture :

« Que peuvent nous envier les fourmis ?

L’humour, l’amour, l’art. Que peuvent leur envier les hommes ? L’harmonie avec la nature, l’absence de peur, la communication absolue.

Après des millénaires d’ignorance, les deux civilisations les plus évoluées de la planète vont-elles enfin pouvoir se rencontrer et se comprendre ?

Sans se connaître, Julie Pinson, une étudiante rebelle, et 103e, une fourmi exploratrice, vont essayer de faire la révolution dans leur monde respectif pour le faire évoluer. Les Fourmis était le livre du contact, Le Jour des Fourmis est le livre de la compréhension. A la fois roman d’aventures et livre initiatique, ce couronnement de l’épopée myrmécéen nous convie à entrer dans un avenir qui n’est peut-être pas seulement de la science-fiction…»

 

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Résumé personnel :

 

Et si les fourmis étaient votre plus grand ennemi terrestre ?

Elles sont sur Terre depuis plus longtemps que vous après tout.

Elles sont plus nombreuses et pourraient facilement dominer le monde.

 

Ou alors, si les fourmis devenaient des alliés indispensables ?

Dotées d’une intelligence logique, elles s’adapteraient aux technologies humaines pour évoluer de plus en plus.

 

Et si…1+1=3 ?

 

  

La fourmi 103e est dotée d’une particularité que n’ont pas les autres fourmis : elle a compris plus ou moins le monde des Doigts.

Elle va alors partir pour une grande croisade tentant de persuader les siennes de coopérer avec les Doigts qui pourraient être de grande utilité pour la cité myrmécénne.

Julie, elle, est une jeune fille, plutôt mal dans sa peau et perdue. Un jour de promenade en forêt, elle tombe dans un ravin et découvre un livre. Un livre qui va alors lui changer la vie. Son esprit va s’ouvrir et cela va donner une véritable Révolution des Fourmis.

Comment la vie des fourmis peut-elle interagir ainsi avec celle des humains… ?

 

Mon avis :

 

C’est avec un grand plaisir que j’ai entamé ma lecture du troisième tome.

C’est aussi avec une plus grande rapidité que je l’ai lu alors qu’il est plus volumineux que les autres !

 

Que dire ? Une fois de plus j’ai été émerveillée !!

A chaque livre lu de cette trilogie, je l’aimais davantage que le précédent.

 

J’étais déjà totalement immergée dans le monde de ses petites fourmis et ne pouvais m’en défaire.

C’est avec grande joie que j’ai suivi leurs aventures.

Comme dit dans mes chroniques sur les précédents tomes, je me suis littéralement attachée à elles.

 

L’histoire entre humains et fourmis est merveilleuse.

Et cela m’a fait réaliser à quel point nous ne sommes pas grand-chose dans cet univers et comme il est important d’accomplir ce que l’on souhaite

 

Werber a réussi à me faire voyager comme si j’allais sur une autre planète alors que j’entrais encore plus en contact avec notre Terre.

 

L’histoire principale, tout comme dans les autres premiers tomes, est un peu démesurée, mais cela donne vraiment une touche grotesque qui définit bien l’Homme, notamment par rapport au regard des fourmis.

 

Bref, encore une fois, j’ai adoré ma lecture.

 

J’ai l’impression d’avoir appris un nombre de choses plus qu’incroyable !

 

Je me sens aussi partir de cette trilogie avec philosophie et remises en questions : Je tiens à préciser que, commençant ma première année de philosophie, lire en parallèle cette trilogie m’a permit de retrouver beaucoup de choses de mon cours, ce qui m’a fort étonnée ! Je pense donc que c’est une réelle bonne lecture cette trilogie…

 

Et je pars lire un autre livre avec quelques touches de nostalgie car j’étais bien avec mes fourmis…

 

 

~Extrait~

 

« SEXUALITE :

Les Doigts sont l’espèce animale la plus sexuée.

Alors que tous les autres animaux limitent leur activité  sexuelle à une courte période de l’année dite « période nuptiale », les Doigts sont en permanence disposés à faire l’amour.

Ils le font d’ailleurs n’importe quand, en espérant tomber au bon moment  pour la fécondation : aucun signe extérieur n’informe le mâle de l’ovulation de la femelle.

Le Doig mâle est capable de maîtriser l’acte sexuel et de le prolonger aussi longtemps qu’il le souhaite alors que, pour la plupart des mammifères, l’acte reproductif dépasse rarement les deux minutes.

Quant à la femelle Doigt, elle pousse de grands cris au paroxysme de l’acte. On ne sait pas pourquoi. »

 

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Ma note sera un gros « A+ + » ! Cette trilogie est à lire absolument. Vraiment bonne, gros coup de cœur pour les premiers romans de Werber !!

 

            Nota Bene : J’ai, dans ma PAL, Le Livre du Voyage et Les Thanatonautes de Werber, à lire bien sûr !

 

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